L’éco-architecture protège l’être humain sans l’isoler, le séparer de la nature ou l’enfermer. C’est un tremplin pour son développement.
L’enfant, la femme et l’homme peuvent aller au plus loin de leurs propres possibilités grâce à des lieux dynamiques, supports de la créativité humaine et naturelle.
Un bâtiment est avant tout un support à la vie qu’il abrite. Il doit donc être stimulant pour cette vie, tel le compost pour la vie du sol, le sol pour la plante, le soleil pour la vie aérienne.
Ecologie, Beauté, Simplicité : construisons le monde de nos voeux
Des lieux nouveaux ou du nouveau dans les lieux. Habitons l’extérieur comme l’intérieur. Avec des matériaux vivants issus de la nature et de l’agriculture. Avec une gestion rigoureuse pour que l’intention puisse devenir action. Avec des énergies douces : renouvelables et créatrices d’emploi, Le soleil, le bois… L’architecture bioclimatique capte les apports solaires et assure la fraîcheur sans clim’.
Travailler ensemble
C’est aussi ce qui fait d’Arch’Eco, membre de l’Ecopôle des Baronnies, un lieu de formation et d’échanges pour les professionnels de la construction : entreprises, architectes et ingénieurs.
Un lieu de partage de savoir : accueil de jeunes architectes ou d’étudiants, transmission de savoir avec les entreprises, chantier apprenant, habitat participatif.
Innovation, formation, maîtrise des coûts
Comme en toute innovation nous nous sommes heurtés à l’inertie des habitudes, aux fonctionnements bien rôdés. « Poste par poste » le coût d’un isolant végétal est plus important que celui d’une laine minérale, par exemple.
Cela nous a conduit à réaliser systématiquement des comparatifs sur prix chantier global avec solution de base et variante : nous avons mis en évidence que la différence de coût global était d’environ 5% si l’on utilise isolants végétaux et peintures naturelles, au lieu de leurs équivalents « conventionnels ».Il n’est pas facile pour une entreprise de se tourner vers d’autres techniques, voire de nouveaux fournisseurs : il faut les trouver (nous les aidons avec un carnet d’adresses) ; faire connaissance, multiplier les commandes au lieu de s’adresser à un seul marchand de matériaux…
Nous restons toujours attentifs au rapport écologie/développement local. Par exemple, l’excès en demande de labels exclue de petits artisans, des scieries locales…. Qui dans la réalité présentent une offre tout-à-fait conforme à ces exigences mais qui ne peuvent pas consacrer temps et argent à une démarche administrative.
Nous tenons toujours en compte avant de prescrire une technique, un matériau, les possibilités d’approvisionnement et de réalisation par des entreprises locales.C’est ce qui a permis le développement de la construction écologique accessible économiquement, dépassant les barrages de l’inquiétude devant l’inconnu et le coût.
Une fois la confiance installée, la coopération maitre d’ouvrage – entreprises – architecte aboutit à des solutions véritablement innovantes, même si elles restent souvent discrètes – le but n’étant pas d’en mettre « plein la vue » – et à un véritable développement durable de la construction écologique : à la qualité pour tous.